Association « SOLIDARITÉ PYRÉNÉES »

500, avenue Louis Mouillard 66000 PERPIGNAN

Téléphone:  04 68 37 37 40

Email : secretariat@asso-sp.fr

Accueil de Jour / Boutique Solidarité

La Boutique constitue un lieu de pause, de repos où la parole se libère. Elle permet également aux personnes de s’inscrire dans les gestes simples et essentiels de la vie : prendre soin de soi, prendre un petit déjeuner, se doucher, laver le linge, mais également être domiciliées, être orientées et accompagnées dans leur projet.



Les principales missions de la Boutique se basent sur ces domaines essentiels :

  • Accueillir et écouter: toute personne en difficulté avec un accueil individualisé, non ségrégatif et respectant l’anonymat,
  • Proposer des premières réponses : répondre aux besoins élémentaires, services d’hygiène et de soins,
  • Diagnostiquer et orienter : comprendre une situation, favoriser la relance du projet de vie et faire émerger un désir d’insertion,
  • Offrir un lieu de socialisation et de participation : retisser des liens sociaux, encourager l’expression et la participation des personnes accueillies en proposant un éventail de supports à la mobilisation des personnes accueillies.
  • Permettre la prévention et la promotion de la santé : le Pôle santé.
  • Impulser des animations telles que : Atelier foot, Atelier vigne.

L’atelier vigne

C’est dans le piedmont de Baixas et Calce que se trouvent nos vignes, mises à disposition gracieusement par Messieurs Denis BASSERIE, André SAHONET et Michel DE GIRVES, viticulteurs, qui nous apportent un soutien technique, logistique et toute leur expérience.

L’atelier « viticole » permet aux personnes de reprendre espoir, en participant à une action globale permettant de suivre un itinéraire cultural allant d’un produit brut à un produit fini.

La priorité de l’action est de donner aux personnes en situation de grande précarité une image positive d’elles-mêmes, par un travail valorisant qui permet d’exercer ses talents, de reprendre confiance en soi, de développer l’autonomie et le travail en équipe. Il est question de  récolter le raisin et de le transformer en jus par la suite.

L’atelier vigne est né selon l’axiome de l’Abbé Pierre « Aide-moi à t’aider » !

12 sans-abris ont participé à cet atelier. Ils ont pratiqué l’épamprage, la pré-taille, l’effeuillage et bien sûr la vendange.

Cette année,  pour 65 ares de Macabeu blanc et 22 ares de Sirah, les vignes ont été vendangées et commercialisées pour le remboursement des frais engagés ; Le principe étant de poursuivre cette aventure avec les sans domicile fixe.

Équipe Mobile de Rue

L’Equipe Mobile de Rue (EMR) va à la rencontre des personnes en situation de survie dans des situations extrêmement précaires, ne fréquentant pas ou peu les dispositifs existants. Elle constitue le lien entre les personnes sans domicile ou en habitat précaire et les partenaires médicaux, sociaux, institutionnels et associatifs, passerelle entre le monde de la rue et le monde normé.

L’Equipe Mobile de Rue existe depuis 1996. Elle officie du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18h 30.

L’EMR intervient principalement sur la commune de Perpignan et son agglomération mais peut être amenée à se déplacer dans le département des Pyrénées-Orientales pour des situations préoccupantes repérées par les partenaires.

En soirée, le relais est pris par le SAMU Social (service de la Croix-Rouge).

L’EMR a le bénéfice de la réservation de deux places d’urgence au CHRS/CHU Mas Saint-Jacques afin de pouvoir apporter une réponse d’hébergement rapide et adaptée pour les situations les plus préoccupantes.

Le cadre des missions de l’EMR est régi par la loi n°98-657 du 29 juillet 1998 qui prévoit notamment « l’intervention d’une équipe mobile au sein d’un dispositif de veille sociale, renvoyant à un état durable, chargé d’informer et d’orienter les personnes en difficulté et/ou en détresse sociale ».

L’équipe intervient donc principalement en milieu ouvert, soit au devant des personnes vivant dans la rue. Néanmoins, elle dispose d’un bureau qui permet l’accueil des personnes accompagnées et la réalisation de diverses démarches concourant à leurs accès aux droits communs. Ce lieu, situé dans les mêmes locaux que l’accueil de jour de l’association, est également un « repère » pour les personnes qui souhaitent échanger dans un cadre plus rassurant avec les avantages des services que propose cette structure, soit les douches, la collation, le café, la laverie… Les personnes ont ici dépassé le repli sur soi et l’isolement et s’inscrivent davantage dans une dynamique de « venir vers ».

L’EMR entretient un lien soutenu avec le « 115 ». Ce service centralise tous les signalements des citoyens pour des situations d’urgence sociale.

En période hivernale comme en période caniculaire, le Préfet du département s’assure de la mobilisation des équipes mobiles et de tout autre dispositif de veille sociale, mentionné dans l’article L.345-2 du code de l’action sociale et des familles. L’EMR accentue alors son travail de repérage et de soutien pour aider les personnes à faire face aux difficultés résultant de leur mode de vie et de leur état de santé face à des conditions climatiques extrêmes.



Le Mas Grando


Soutenu par la FRAMAFAD, le Mas Grando est un lieu d’accueil dédié aux familles ayant leur(s) proche(s) détenu(s) au Centre Pénitentiaire de Perpignan.

Une équipe de bénévoles solidaires et engagés assurent des permanences en fonction des jours et horaires des parloirs afin de soutenir les familles dans leurs difficultés.

L’association recherche actuellement des bénévoles disponibles quelques heures par semaine pour étoffer son équipe.




Centres d’Hébergement d’Urgence et de Réadaptation Sociale

Le principe réside dans « l’accès de tous aux droits de tous » porté par l’esprit de la loi de 1998 d’orientation relative à la lutte contre les exclusions. Nous apportons une aide immédiate, inconditionnelle et de proximité pour aboutir à une aide globale, qualifiée et adaptée.



CHRS / CHU Mas Saint-Jacques

Le Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale « Mas Saint-Jacques » a la particularité d’être aussi un CHU, soit un Centre d’Hébergement d’Urgence. En effet, le CHRS/CHU, agréé pour recevoir 40 personnes, propose 17 places en insertion et 23 places en urgence. Les personnes orientées pour des places d’insertion passent par la commission SIAO (Service Intégré de l’Accueil et d’Orientation) ; En revanche, les personnes orientées sur les places d’urgence le sont par le biais du « 115. »

Le Mas Saint-Jacques s’est doté des outils de la Loi du 2 janvier 2002, rénovant l’action sociale et médico-sociale et mettant ainsi l’usager au cœur du dispositif. Il est prodigué aux usagers une aide respectueuse de ses droits, tout en favorisant sa participation.

Le CHRS/CHU « Mas Saint-Jacques » est un lieu d’hébergement accueillant des personnes adultes, femmes/hommes isolés ou des couples sans logement. Il est ouvert 365 jours par an et 24h/24h.

L’équipe est composée de 3 éducateurs, 3 agents d’accueil, 1 agent de maintenance, 1 agent d’entretien, 3 surveillants de nuit qualifiés et une coordinatrice.

L’étage est exclusivement réservé aux hommes et le rez-de-chaussée est réservé aux femmes et aux couples. La structure dispose d’un réfectoire, d’une salle de télévision, d’une bagagerie, d’une laverie, d’une cour commune et de 4 chenils pour accueillir des chiens/chats. Les sanitaires sont collectifs. Les chambres doubles sont équipées de penderies et d’étagères.

L’accueil du CHRS/CHU est destiné aux personnes en grande difficulté sociale nécessitant une aide globale pour leur permettre d’accéder au logement et de retrouver leur autonomie. Il s’inscrit dans un service public d’hébergement et d’accès au logement visant à garantir à toute personne des prestations adaptées à ses besoins pour lui permettre d’accéder, dans le meilleur délai, à un logement de droit commun.

453 usagers, soit 977 personnes (en cumul par mois) ont été hébergés au sein du CHRS/CHU au cours de l’année 2017.



CHRS Saint Joseph

L’établissement regroupe un Centre d’Hébergement d’Urgence (CHU) et un Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS).

Adapté à l’accueil des familles et des femmes enceintes, le pôle hébergement comprend deux dispositifs:

  • Le CHRS, établissement d’insertion, dans lequel l’usager bénéficie d’une prise en charge socio-éducative globale
  • Le Centre Parental d’Hébergement d’Urgence, établissement d’accueil inconditionnel, dans lequel l’usager bénéficie d’une mise à l’abri et d’une évaluation médico-sociale  en vue d’une orientation adaptée.

Avec une capacité d’accueil de 27 places, le CHRS est habilité par l’état depuis 1999 (Aide Sociale de l’Etat).

Sa mission principale est l’hébergement et la prise en charge individualisée d’un public en rupture d’hébergement présentant une ou plusieurs problématiques de rupture sociale.

La durée d’hébergement  est en fonction du projet de la personne accueillie.

Lits Halte Soins Santé


l’unité collective que sont les LHSS ne permettent pas d’accueillir des patients avec des troubles importants de comportement que ce soit concernant leur humeur ou encore les effets de telle ou telle addiction.


L’établissement Lits halte soins santé, est encadré par la circulaire DGAS/SD.1A n°2006-47du 7 février 2006, a été ouvert par arrêté préfectoral, en novembre 2009.

Sur les 6 places autorisées, seules 3 étaient financées. Par arrêté du …….2015, 3 places supplémentaires sont financées depuis le 01/10/2015.

Les LHSS ne se substituent pas à l’hôpital, ils en constituent une alternative adaptée, quand les soins de continuité s’imposent et un accompagnement médical et infirmier sont nécessaires, pour restaurer l’état de santé de la personne.

Il concerne des publics sans domicile fixe avec des problèmes de santé qui pourraient s’aggraver si la personne reste à la rue, sans un suivi médical et paramédical, mais dont la gravité ne nécessite pas d’hospitalisation. La prise en charge de chaque usager conjugue un accompagnement social et médical.

Il n’existe aucune structure pour la prise en charge de public SDF avec des soins lourds  ambulatoires et nos partenaires des services hospitaliers ne peuvent maintenir ces patients en hospitalisation. Pourtant ces patients nécessitent du repos et parfois une continuité des soins spécifiques pots-hospitalisation. Bien que cela devienne difficile pour certain de prendre soin de leur état de santé, car ce n’est pas toujours la priorité de l’usager.



Le Service des Gens du Voyages

De nombreuses familles, ou plutôt groupes de familles, stationnent de façon quasi permanente sur des terrains non aménagés, propriétés communales ou bord de route, souvent avec la tolérance de l’autorité propriétaire, qui peut considérer, d’une part, que cette occupation n’est pas très gênante et, d’autre part, que cela constitue une forme de compensation à l’absence d’aire aménagée sur la commune en question. Ceci s’inscrit dans la tendance générale, constante depuis des années, à la sédentarisation.

Les Gens du Voyage suivis par notre Association sont très ancrés sur le territoire, voire, dans une forte proportion, quasi sédentaires. Ces familles bénéficient des minima sociaux et accèdent, de fait, aux soins notamment par la CMU, la CMUC ou la complémentaire santé.

La population des Gens du Voyage revêt certaines caractéristiques qui en font sa spécificité : une organisation structurée autour du nomadisme, le respect des traditions, l’usage d’une langue à caractère essentiellement oral et elle-même fractionnée en de nombreux dialectes, une solidarité familiale affirmée, une tradition d’activités indépendantes et polyvalentes.

En ce qui concerne les Gens du Voyage suivis par l’Association, les principales attentes rencontrées concernent les domaines suivants :

  • Aide aux démarches administratives diverses (pour 98% des situations)

[Lecture des courriers, compréhension des documents et dispositifs, appropriation des documents les plus importants par l’achat de classeurs rangés dans la caravane (pour 185 familles)]

  • Habitat/Logement (pour 75%)

[Souhaits d’un habitat adapté (terrain familial), de logement, de la prise en charge de frais d’entrée dans les logements, de l’accès aux différentes procédures, …]

  • Santé (pour 60%)

[Souffrances psychiques de différents degrés, souffrances et handicaps physiques, accès à la reconnaissance de handicap, …]

  • Gestion de la vie quotidienne (pour 55%)

[Besoins en alimentation, aides financières, conseils en gestion budgétaire, aide à la normalisation de l’accès aux services bancaires (environ 170 familles détiennent un compte coutant et une carte de crédit), services divers].



L’ACCOMPAGNEMENT VERS ET DANS LE LOGEMENT


L’accompagnement vers et dans le logement (AVDL) se caractérise par 3 missions :

 

  • Accompagner VERS le logement : aider les ménages fragiles à la recherche d’un logement adapté à leur situation et à la prise de décision,
  • Accompagner LORS du relogement : faciliter l’installation dans le logement et l’intégration dans le nouvel environnement,
  • Accompagner DANS le logement : prévenir ou gérer les incidents de parcours.

 

Depuis l’année 2011, nous menons différentes interventions dans le cadre de l’AVDL. Nous avons distingué trois types de mesures que nous avons traitées séparément pour une meilleure lisibilité :

 

  • Les mesures dites « classiques » destinées aux sortants d’hébergement et/ou de logements temporaires, d’accueil de jour…, orientées essentiellement par la commission SIAO,
  • Les mesures dans le cadre d’expulsions locatives et/ou logements impropres à l’habitation,
  • Les aides à la prise de décision à la suite des attributions de logements au titre du contingent préfectoral et du DALO.

En 2017, 259 mesures ont été réalisées, tous types de mesures confondus.



LUTTE CONTRE LA CABANISATION ET L’HABITAT INDIGNE

Cabanisation : « Occupation et/ou construction illicite à destination d’habitat permanent ou temporaire sur une parcelle privée ou appartenant au domaine public (…) se matérialisant par une réappropriation et/ou une extension de cabanons traditionnels et par le stationnement de caravanes ou de mobile homes … ».

Habitat Indigne: « Logements dont l’état, ou celui du bâtiment dans lequel ils sont situés, exposent les occupants à des risques manifestes pouvant porter atteinte à leur sécurité physique ou à leur santé, ainsi que les locaux ou installations utilisés aux fins d’habitation impropres par nature à cet usage »


Le service Cabanisation / Habitat Indigne intervient sur deux missions spécifiques :

  • L’accompagnement de personnes touchées par une procédure contentieuse au titre de la cabanisation,

La majorité des personnes rencontrées est propriétaire de leur terrain et construit un projet résidentiel illégal, ce qui présuppose un investissement humain, financier et temporel conséquent. Elles sont, de fait, très attachées à leur lieu de vie et aux aménagements réalisés.

Les ménages cabanisés sont, le plus souvent, dans une situation précaire. Ce mode de vie s’explique entre autre par leurs difficultés financières. Néanmoins, chez certaines catégories de ménages, cette situation résidentielle est un choix, notamment concernant les Gens Du Voyage et les personnes ayant choisi un mode de vie alternatif.

Au cours de l’accompagnement, plusieurs profils émergent concernant les ménages en situation de cabanisation avec majoritairement certaines familles refusant de quitter leur terrain et ainsi d’envisager un relogement.

Dès lors, l’accompagnement s’axe principalement sur la construction d’un lien de confiance. Le maintien du lien permet aux familles de pouvoir exprimer toute dynamique éventuelle. Concernant les ménages en cours de réflexion et ceux dans une dynamique de relogement, la majeure partie des interventions est basée sur la médiation entre un projet résidentiel idéalisé par les familles et une réalité territoriale liée au logement.

De plus, l’équipe est le relais entre les occupants et la Préfecture. De ce fait, est expliqué le cadre légal, les enjeux en termes de sécurité, d’environnement, d’agriculture, d’équité et de gestion du territoire. Il est donc pertinent d’engager un accompagnement sur le long terme incluant des visites régulières sur site.

  •  Et les personnes reconnues victimes d’habitat indigne dont le logement est visé par un arrêté préfectoral d’insalubrité.

Les personnes victimes d’habitat ont un parcours résidentiel ancré principalement sur un logement autonome. Pour autant, dans toutes les situations rencontrées, des difficultés plus ou moins importantes ont freiné l’accès à un logement digne. L’un des enjeux pour l’équipe éducative est donc d’évaluer rapidement les blocages, mais aussi les compétences sur lesquelles il est possible de construire un projet de relogement pérenne.

Dans certaines situations, une partie de l’insalubrité peut être causée ou accentuée par un investissement inadapté du logement (incurie). Un accompagnement est dès lors mis en place pour changer les pratiques dans le logement.

L’aspect de la santé est lui aussi très présent et un grand nombre de personnes accompagnées souffrent de pathologies physiologiques ou se trouvent fragilisées  au niveau psychique. Ces éléments sont  liés à leur vie et/ou par l’habitat lui-même.  Ce sont souvent des personnes qui ne trouvent pas le soutien et les ressources nécessaires dans leurs entourages.

SERVICE D’ACCUEIL A DOMICILE POUR LES RÉFUGIÉS

Piloté au niveau national par la Direction Interministérielle de l’Hébergement et de l’accès au Logement (DIHAL) et, au niveau départemental, par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS), le service s’adresse à des personnes majeures (personnes isolées et familles), bénéficiaires de la protection subsidiaire ou ayant obtenu le statut de réfugié.

Elles sont accueillies chez des particuliers pour une durée de 3 mois à 1 an et sont accompagnées, dans le même temps, dans leurs différentes démarches par l’association.

Durant l’année 2017, le public accueilli était essentiellement composé d’hommes isolés, âgés de moins de 25 ans. L’âge moyen des personnes accompagnées avoisinait 20 ans.

Cette donnée permet d’ expliquer :

  • Les difficultés rencontrées par des familles face aux comportements, parfois, juvéniles des personnes accueillies (cela s’est traduit essentiellement par un manque d’implication dans le quotidien de la famille),
  • Le besoin exprimé par les jeunes de soutien financier, notamment en termes de transport et d’achat de timbres fiscaux pour les démarches auprès de la Préfecture, car la plupart d’entre eux n’ont pas eu de ressource durant plusieurs mois après leur admission. Sur les 11 personnes accueillies, 6 d’entre elles ne pouvaient pas prétendre à des allocations au moment de leur accueil dans la famille. La possibilité d’intégrer le contrat garantie jeunes a facilité, par la suite, l’autonomie de 2 personnes.


L’INTERMÉDIATION LOCATIVE

L’objectif principal de l’IML est de permettre aux personnes d’accéder à un logement autonome de façon pérenne.

L’accompagnement social est essentiellement lié au logement. Il s’articule autour de 4 axes principaux : l’aide à la gestion budgétaire, l’aide à la gestion administrative, points sur les actes de la vie quotidienne et le relogement. Cependant les ménages peuvent rencontrer d’autres problématiques : emploi, addiction, maladie, problèmes judiciaires, parentalité… nous nous appuyons et orientons les personnes auprès de nos partenaires qui sont indispensables à une prise en charge globale du public accueilli.



PENSION DE FAMILLE / MAISON RELAIS

En cohérence avec la circulaire de décembre 2002, la Pension de famille s’adresse prioritairement à des personnes adultes, seules, hommes et femmes, âgées de plus de 25 ans, qui ont pour point commun de ne pas (ou de ne plus) trouver leur place dans une autre structure d’hébergement ou de logement, ou qui ne souhaitent pas y demeurer durablement.
Leur situation sociale et personnelle ne leur permet généralement pas d’assumer la vie en logement autonome et indépendant, bien qu’elles ne nécessitent pas ou plus d’accompagnement lourd (de type prise en charge en CHRS). Elles peuvent cumuler les caractéristiques suivantes :
– faible niveau de ressources
– situation d’isolement affectif, familial et/ou social
– parcours antérieur fait de rupture et souvent de séjours à la rue
– difficultés à assumer seules le quotidien dans un logement
– difficultés de santé, physique et/ou psychologique voire psychiatrique, qui les fragilisent.
ACCUEIL DE JOUR – ETAPE SOLIDARITE

Notre Accueil de jour offre à tout un chacun, un espace calme et chaleureux, un lieu d’écoute ressourçant et restructurant. Le fait de pouvoir proposer l’ouverture de la Boutique Solidarité chaque jour de la semaine ainsi que le samedi et le dimanche est primordial car cela permet un accueil sur la durée et sans interruption du week-end.
Ainsi le fonctionnement de notre Boutique Solidarité permet de maintenir le lien et évite aux personnes accueillies de se retrouver à la rue le temps du week-end. Ce lieu leur permet d’exister dignement, d’être connu et reconnu.


Rapport d'activités 2017/2018


2018 2017